Depuis quelques années, les psychologues sont devenus les interlocuteurs privilégiés de nos états d’âme et les thérapies ont explosé. Aujourd’hui un Français sur trois a déjà consulté un psy alors qu’ils n’étaient que 5% en 2001, soit une personne sur vingt. Il semblerait donc que faire appel à un thérapeute soit entré dans les mœurs.
Le besoin de consulter un psy en évolution
En quelques années, l’accompagnement thérapeutique a connu une banalisation progressive et la « culture psy » s’est démocratisée. Aujourd’hui, on consulte de plus en plus pour un malaise existentiel et le souci de mieux se connaître pour reprendre sa vie en main.
Cela est fortement lié à une société en mouvance qui brise les repères et met à mal les liens sociaux.
C’est alors que le psychologue devient une épaule pour être réconforté, un mentor pour redonner un sens à sa vie. Si consulter un psy n’est presque plus tabou, on entre plutôt dans l’excès inverse : la surconsommation de soins psychologiques pas toujours indispensables.
Comment savoir si j’ai besoin d’un psy ?
Alors comment savoir quand consulter un psy ? Y a-t-il de bons et de mauvais motifs de consultation ? En réalité, ce n’est pas la nature de l’épreuve traversée qui doit déterminer le besoin ou non de consulter un psy mais plutôt comment la difficulté est ressentie.
Se sentir submergé, bloqué, et dans l’incapacité de trouver les ressources pour aller mieux peut signaler le besoin d’entamer une démarche thérapeutique.
De nos jours, on ne peut ignorer que le recours à un psychologue est possible. Que l’on traverse un deuil, une dépression, que l’on vive un traumatisme ou une addiction, vient inexorablement le moment où l’on s’interroge « et si j’allais consulter ? ».
Les psychologues apparaissent comme des alliés indispensables pour traverser les difficultés de la vie. Ils sont un soutien indéniable pour permettre au patient de trouver les réponses en lui.
Mais consulter un psy n’est pas la seule bonne réponses aux difficultés rencontrées. Pour aller mieux, pour vivre bien, il suffit parfois de ressources plus naturelles : l’amitié, une discipline physique, la méditation… Notre grande chance, aujourd’hui, est de pouvoir choisir à qui ou à quoi demander de l’aide.